À contre courant – Décembre 2017

Bonjour!

 

La nouvelle année est là! Mais ce n’est pas une raison pour perdre les bonnes habitudes! Voici, comme tous les mois, notre sélection à contre courant! Pour celles et ceux qui découvrent le concept, il s’agit d’une sélection de titres parmi tous ceux qui ont été cités, partagés durant le mois précédent. Mais attention, il ne s’agit pas de n’importe quels ouvrages! Ces livres ont en commun le fait de n’avoir été cités qu’une seule fois au cours du mois en question. Oui, nous cherchons les oubliés, les moins connus, pour les mettre en avant ici. Vous y trouverez d’anciens succès de librairie comme des livres peu ou pas médiatisés, idéal pour ne pas lire comme tout le monde! 

 

 

 

 

 

  • La vie de Merlin de Matilde de Montsegur: Ce petit livre objet conte l’histoire de la vie de Merlin, héros intemporel et mythique. Destiné au grand public, ce livre donne l’illusion d’un manuscrit qui aurait traversé le temps grâce aux enluminures originales de Matilde de Montsegur exécutées sur du papier épais qui imite le parchemin.   Matilde de Montsegur, artiste peintre enlumineur de France, raconte ici la belle épopée de Merlin.

 

  • À boire et à manger de Guillaume Long: Quels sont les ustensiles indispensables à tout cuisinier qui se respecte ? Où trouver l’ail des ours ? Que faire de nos amies les courges ? Où aller manger si vous êtes à Venise ? Et préparer un bon apéro ? Et un risotto aux asperges ? Et les crêpes ? Pour Guillaume Long, la cuisine est un art de vivre ludique et les réponses à ces questions s’écrivent en bande dessinée. Il recompose pour le livre les notes, recettes, anecdotes, portraits… imaginés pour son blog gastronomique.

 

  • Résidence sur la Terre de Pablo Neruda: Recueil de poèmes écrits pendant les différentes charges consulaires de Neruda, dont celle de Madrid à la veille de la guerre civile espagnole (1935), cet ouvrage au ton ésotériques et aux métaphores surréalistes marque un tournant dans son écriture.

 

  • Une si douce fureur de Christian Authier: ” Il est de certains êtres comme de certains pays, on n’en revient pas. Longtemps après les avoir quittés, leurs paysages et leur langue nous habitent encore. Plus surprenant est l’enracinement dans notre mémoire de personnes à peine croisées, entraperçues, dont les mots et les gestes ont cependant modifié en profondeur notre existence. Les destins peuvent basculer à cause d’une chiquenaude. “

 

  • Que passe l’hiver de David Bry: Stig vient d’avoir vingt ans, l’âge de porter une épée et de se rendre enfin sur le Wegg, l’étrange montagne où réside son souverain, le roi de la Clairière. Mais son premier solstice d’hiver ne se déroule pas comme il l’avait imaginé. À peine le jeune seigneur est-il arrivé que la mort répond aux augures néfastes et que les fils enchevêtrés du destin tissent un avenir que personne, ni homme ni dieu, semble pouvoir prédire. Menacé sans qu’il en comprenne la raison, Stig aura fort à faire pour découvrir ce qui se trame dans l’ombre des festivités, protéger ceux qu’il aime… et même survivre. Y parviendra-t-il ? À la croisée de l’ode initiatique et du huis-clos, ”Que passe l’hiver” raconte le destin d’un jeune homme au pied bot et d’un roi aux longs bois de cerf, pris dans le maelström d’un monde qui se meurt, peut-être… 

 

  • Swap d’Anthony Moore: Un simple échange entre enfants. Pas un timbre-poste, ni un jouet, ni un autocollant. Une BD, échangée contre un banal tuyau en plastique. Un acte anodin au départ. Mais avec le temps, le Superman numéro un a pris une immense valeur. Et Harvey, devenu libraire, de bandes dessinées justement, ne rêve que de le récupérer. C’est même une obsession, le seul but de sa vie d’adolescent attardé : retrouver ce comics rarissime… Mais après toutes ces années d’attente, son scénario longuement mûri va dérailler, et il se retrouvera pris dans un imbroglio impitoyable.

 

  • Le septième Guerrier-Mage de Paul Beorn: J’ai pillé, brûlé, tué. Puis j’ai déserté l’armée la plus puissante du monde. Je voulais être libre, vivre la belle vie loin de cette foutue guerre… Mais voilà que je dois défendre un village de paysans contre cette même armée dont je portais les couleurs. Des milliers de soldats sont en marche. Former des combattants, monter des fortifications, trouver des armes… Ces culs-terreux croient dur comme fer que je porte le pouvoir d’un Guerrier-Mage. Moi, je ne donne pas cher de nos peaux. Mais il y a au moins une personne dans cette vallée que je ne pourrai jamais abandonner, alors j’irai jusqu’au bout. Mon nom, c’est moi qui l’ai choisi : je suis Jal, celui-qui-ose.

 

  • Le petit joueur d’échecs de Yoko Ogawa: Un petit garçon né avec les lèvres scellées vit aujourd’hui avec un léger duvet sur la bouche, une hypersensibilité à tout déplacement d’air. Après la disparition de sa mère, il passe de longs moments sur la terrasse d’un grand magasin, là où serait morte l’éléphante Indira. On dit que ce bel animal, mascotte d’un lancement promotionnel, devint un jour trop gros pour quitter les lieux.
    Un matin, cet enfant solitaire découvre le corps d’un homme noyé dans le bleu d’une piscine. Et c’est en cherchant à savoir qui était ce malheureux que le gamin rencontre un gardien d’usine, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. Dès lors se dessinent entre eux une confiance quasi filiale, une relation toute familiale, un désir de legs, une envie d’héritage. L’homme, passionné par les échecs, va faire du gamin son héritier de coeur, il va lui enseigner la stratégie du jeu, tout un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité: il joue tel un aveugle, sans voir son adversaire, sans voir les pions …
    Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l’enfant, celui du lien issu d’une passion partagée, Yoko Ogawa poursuit l’exploration du sensible pour interroger, tel un écho silencieux, l’attachement à ceux qu’on aime, éternel.

 

  • Agakuk d’Yves Thériault: Agaguk, fils du chef inuit Ramook, veut quitter sa tribu et aller vivre seul sur la toundra avec Iriook qu’il a choisie comme épouse. Le couple réalise son projet mais ne peut pas couper complètement les liens avec le monde extérieur. C’est ainsi qu’Agaguk doit revenir vers son village pour troquer des peaux, trophées de ses chasses, contre des objets de première nécessité en ce pays au climat impitoyable : fusils, balles, kérosène, sel pour conserver la viande. Il entre en contact avec un trafiquant sans scrupule, Brown, qui veut exclusivement échanger de l’eau-de-vie. Brown extorque Agaguk qui, selon une morale primitive, se venge de ce vol en le tuant. Agaguk retourne à sa toundra sans parler à personne de cette malheureuse aventure, pas même à sa femme. Celle-ci lui annonce, quelque temps après, qu’elle est enceinte…

 

  • La malédiction de la zone de confort de Marianne Levy: Rose a (presque) tout pour être heureuse. Après 763 auditions infructueuses elle a enfin décroché un grand rôle dans la série TV de l’année. Ben n’a (presque) rien pour être heureux. En panne d’émotions, le scénariste et auteur, n’arrive plus à écrire une ligne. Probabilité qu’ils vivent un jour heureux ensemble : nulle. Probabilité qu’une probabilité soit fausse : non négligeable. 

 

 

Lesquels de ces titres allez-vous découvrir? Lesquels avez-vous déjà lu? Dites-nous tout! 

Nous vous souhaitons de belles lectures! 

3 commentaires sur “À contre courant – Décembre 2017”

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