C’est au tour des éditions Robert Laffont de présenter leur rentrée littéraire. Découvrons ensemble les 7 titres qui font l’actualité de cette maison d’édition !
Géographie de l’oubli, Raphaël Sigal
Enfant, la grand-mère de Raphaël Sigal a traversé la Shoah. À la fin de sa vie, alors qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer, son petit-fils entreprend d’écrire son histoire. Mais comment raconter une vie à partir d’indices épars ? Que faire des oublis et des silences qui se transmettent d’une génération à l’autre ?
Prix Méduse 2025
Chez nous, Philip B. Williams
Ours est un village de Louisiane, fondé dans les années 1830 par Sainte, une mystérieuse sorcière noire. Après avoir pris d’assaut des plantations et en avoir libéré les esclaves, elle les rassemble dans ce lieu que ses sortilèges protègent de toute intrusion et qui sera pour eux un havre de paix. Mais au fil du temps, de nouveaux arrivants parviennent à s’introduire dans Ours. Et certains habitants se demandent si la sécurité de leur communauté ne cache pas une autre forme d’asservissement.
Saga qui se déroule sur quatre décennies, Chez nous est aussi une exploration du pouvoir, des limites de l’amour, et une réflexion sur la liberté, servies par une écriture poétique et ensorcelante.
L’amour moderne, Louis-Henri de La Rochefoucauld
Comment raconter l’amour aujourd’hui ? On pourrait décrire un mariage de conte de fées, parler de cette actrice de cinéma dont le mari producteur exploite la beauté. Ou dépeindre un émoi naissant. Mais il faudrait aussi ouvrir les portes closes des appartements bourgeois, et dévoiler la violence intime qui pousse au meurtre. C’est ainsi que Louis-Henri de La Rochefoucauld nous révèle différents visages de l’existence et interroge avec son humour et sa mélancolie légendaires la possibilité d’aimer encore au XXIe siècle.
Sous leurs pas, les années, Camille Bordenet
Constance doit rentrer dans son bourg natal en Isère ; sa grand-mère s’en est allée. Présentatrice télé à Paris, elle appréhende de retourner d’où elle vient – et de croiser Jess. Cette presque soeur de l’adolescence. Celle qu’elle a quittée, aussi, sans se retourner, à dix-huit ans. Jess, elle, n’est jamais partie du Valfroid. Elle aime ses lieux-dits brouillardeux, ses paysages rudes et puissants, parcourus à bord de son car scolaire. Les deux jeunes femmes pourront-elles se retrouver et encore se comprendre ? Ou se sont-elles engagées sur des pentes trop contraires ?
Dans ce premier roman où les émotions deviennent vertigineuses, Camille Bordenet donne la voix à toute une génération et dépeint les contours des campagnes d’aujourd’hui, serrant les rangs à la salle des fêtes, tandis que se profilent les élections municipales.
Cantique du chaos, Mathieu Belezi
Le monde a atteint son point ultime de folie. Des cataclysmes le ravagent, des régimes totalitaires l’enflamment. Mais un homme, Théo Gracques, se montre indifférent à ces désastres. Réfugié sur une île, il y rencontre une femme, elle aussi rebelle, et ses deux enfants. Tous les quatre s’engagent alors dans un périple à travers l’Europe et les Amériques pour défier le destin, vivre jusqu’au bout leur liberté…
Cantique du chaos est un texte d’un lyrisme que l’on n’aurait pas imaginé encore possible dans la littérature française. Dans une langue inouïe, pleine de rage et de douceur, Mathieu Belezi nous offre un road-movie baroque, une incarnation moderne de la figure du desperado. Après la révolte portée par Attaquer la terre et le soleil (Le Tripode, 2022), ce roman inscrit une nouvelle fois l’auteur dans la lignée des grands écrivains sud et nord-américains. On pense à Roberto Bolaño, Jack Kerouac, Gabriel García Márquez, Cormac McCarthy… à tous ceux qui, en réponse aux délires des hommes, font de la littérature un des derniers bastions de la résistance – et la seule échappatoire face à ce qui nous déshumanise.
Le crépuscule des hommes, Alfred de Montesquiou
Chacun connaît les images du procès de Nuremberg, où Göring et vingt autres nazis sont jugés à partir de novembre 1945. Mais que se passe-t-il hors de la salle d’audience ? Ils sont là : Joseph Kessel, Elsa Triolet, Martha Gellhorn ou encore John Dos Passos, venus assister à ces dix mois où doit oeuvrer la justice. Des dortoirs de l’étrange château Faber-Castell, qui loge la presse internationale, aux box des accusés, tous partagent la frénésie des reportages, les frictions entre alliés occidentaux et soviétiques, l’effroi que suscite le récit inédit des déportés.
Avec autant de précision historique que de tension romanesque, Alfred de Montesquiou ressuscite des hommes et des femmes de l’ombre, témoins du procès le plus retentissant du XXe siècle. Un roman vrai, qui saisit les sursauts de l’Histoire en marche.
Autoportrait à l’encre noire, Lydie Salvayre
J’écris parce que je ne sais pas parler. De cela, je suis sûre. Ou peut-être que Lydie Salvayre ne peut pas parler. Dans cet autoportrait qui joue avec le genre, elle interroge son goût de la solitude et les racines de son allergie aux codes sociaux. Sensibilité, générosité, drôlerie nourrissent le baromètre intérieur d’une de nos plus grandes romancières. Et derrière son humour canaille, elle dessine les paysages du seul pays qui compte à ses yeux, celui de la littérature.
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